
Le Tourment des Rois
Le Roman
Auteur : Gaëtan Noël
Titre : Le Tourment des Rois – Livre I : A la Lumière de l’Ombre
Édition : Autoédition
Date de parution : 02/10/2017
Genre : Fantasy
Nombre de Pages : 519
Mon Format de Lecture : Papier et Numérique
Service Presse (Simplement.pro)
Mon Temps de Lecture : 11h30
Résumé : « Aujourd’hui, alors que mon royaume se prépare à chuter devant la Sainte Armée, alors que tout ce que j’ai construit s’apprête à être détruit… j’écris mes derniers mots en tant que roi, en tant que monstre damné. Il est temps de tout révéler. En ce premier livre de mes mémoires, voici rassemblés mes plus ténébreux souvenirs de prince héritier. Héritier ? Malheureusement, il ne fut pas si simple de monter sur le trône qui m’était destiné. Mon histoire vous apprendra à quel point se battre pour une idée peut tout vous enlever : votre trône, votre avenir… jusqu’à votre propre vie. Oui… Rien ne fut épargné à ceux qui marchèrent à mes côtés. Reniant notre humanité pour mieux la sauver, nous avons tout abandonné pour l’idée qui nous animait. Et le sang qui coule dans mes veines, ce sang maudit dont vous n’imaginez ni l’existence ni le sens… c’est avec effroi que vous découvrirez à quel point il a édifié le monde dans lequel vous vivez. Alors, vous qui osez lire… saurez-vous marcher à mes côtés, une ultime fois ? Saurez-vous embrasser… le tourment des rois ? » Hydan, le dernier roi d’Hydolia.
L'auteur
Courte Bio : « Je m’appelle Gaëtan NOËL, j’ai 30 ans, et je suis responsable qualité au sein d’une agence Web à Béthune, en France.
Passionné par les mots et les idéaux, À la lumière de l’ombre est mon premier roman, commencement d’une série intitulée le Tourment des rois.
À mi-chemin entre le fantastique et le récit initiatique, elle se lie au destin de son principal héros : Hydan, le dernier roi d’Hydolia. »
La Chronique
Aujourd’hui, je vous présente le tourment des rois, un gros roman en autoédition qui m’a gentiment été envoyé par l’auteur que je remercie.
Alors, encore un roman que j’ai mis du temps avant de commencé (je m’en excuse auprès de l’auteur d’ailleurs) à cause de plusieurs pannes de lecture et du fait qu’il soit plutôt conséquent, plus de 500 pages quand même. Eh bien je regrette vraiment, car, ne faisons pas durer le suspens plus longtemps, Le Tourment des Rois est un coup de cœur !
Dans ce roman, nous découvrons en fait les mémoires d’Hydan, dernier roi D’Hydolia et qui va nous raconter tout son parcours et comment il en est arrivé là ou il en est. Enfin, une partie de son parcours, puisqu’il ne s’agit que du tome 1.
La plume est fluide, agréable et même poétique. J’ai tout de suite accroché à cette façon d’écrire qui m’a littéralement transporté. J’ai d’ailleurs adoré les quelques légendes imaginées par l’auteur sur le monde qu’il a créé, écrit avec encore plus de poésie.
L’action n’est pas présente tout le temps, mais je ne me suis jamais ennuyé une seule seconde, au contraire.
J’ai adoré le personnage d’Hydan, on pourrait l’imaginer comme un petit prince naïf et idéaliste, mais il cache tellement plus que ça. C’est un personnage complexe que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.
L’auteur a un don particulier pour les descriptions, de lieux, notamment, qu’il rend à la fois réalistes et féeriques. Il a vraiment réussi à me faire voyager.
J’ai beaucoup aimé la réinterprétation de la légende de la boîte de Pandore.
Le chapitre 8 est vraiment prenant, émouvant et vous fera éprouver tout un tas d’émotions différentes (j’ai d’ailleurs adoré le personnage de Theor).
Les scènes de batailles sont tout simplement parfaites.
J’ai beaucoup aimé le côté rite initiatique et voir Hydan évolué de bien des manières au fil des pages.
Le fait que le roman soit écrit comme un mémoire permet, en plus de raconter les évènements comme ils se sont passés, d’avoir beaucoup plus d’informations, de bénéficier du recul d’Hydan ou encore d’entretenir le suspens.
Ce roman fait vraiment réfléchir, sur beaucoup de choses différentes et j’ai adoré ça. J’ai aussi beaucoup aimé le fait que l’auteur nous donne de bonnes leçons, tout en nous faisant remarquer plus tard qu’en réalité, tout n’est pas blanc ou noir, mais comme il le dit si bien, tout n’est que nuance de gris. En fait, ce que j’ai adoré et ce qui m’a même un peu surprit, c’est que ce roman m’a fait prendre conscience de plusieurs choses de ma propre vie, c’est à la fois étrange et agréable et ça n’a rendu ce roman qu’encore plus important pour moi.
Arrivé au dernier chapitre, je dois dire que je m’attendais vraiment à tout et à rien en même temps, tant l’auteur avait su se jouer de moi au fil des pages et que l’histoire a fini par ne prendre aucun des tournants que j’avais imaginé. Évidemment, ce dernier chapitre n’a pas dérogé à la règle et j’ai été surpris par la grande majorité des évènements. La fin, étonnante donne plus qu’envie de lire la suite.
Pour conclure, je n’ai rien de négatif à dire sur ce roman que j’ai trouvé parfait du début à la fin alors prenez votre courage à deux mains et ne tardez pas pour découvrir l’histoire d’Hydan, dernier roi d’Hydolia qui vous transportera comme jamais.
Les Citations
Le silence suivit donc, mais étrangement ce n’était pas un de ces vides que l’on s’empresserait de combler par quelques banalités d’usage ; non, ce n’était qu’une pause agréable où l’on se surprend à s’entendre respirer et à profiter de l’instant présent.
Avouez que les demoiselles ainsi en détresse se font rares ! rétorquai-je en entrant dans son jeu. La faute à cette grave pénurie de dragons et d’autres bêtes gardiennes… — Et de princes charmants, peut-être ? Certaines d’entre nous ont réellement regretté d’avoir quitté leur adorable dragon pour un détestable misogyne aux dents blanches…
Peut-être étais-je une autre victime des contes de fées qui promettent romances et amours divins, corrompant les cœurs des rêveurs solitaires.
Ce n’est en aucun cas aussi simple. Le bien et le mal n’existent pas : ce n’est là qu’un schéma simpliste et grotesque pour justifier ses propres croyances et diaboliser celles de l’adversaire. En vérité, il n’y a que des points de vue incompatibles. Des idées, destinées à s’affronter.
Il m’agaçait. Comme tous ceux qui, à partir de deux ou trois connaissances acquises par mégarde, pensent détenir les clés de toutes les vérités du monde. Si l’univers était si simple à appréhender, l’humanité ne serait pas ainsi en train de dériver.
En tant que guerriers, nous sommes éduqués et destinés à combattre un ennemi, quel qu’il soit. Il est le Mal, nous sommes le Bien. Il est le noir, nous sommes le blanc. Le faux, alors que nous sommes le vrai
Décidez du pourquoi, et le comment suivra.
La peur est une force, si vous savez l’utiliser. Alors, ne vous reprochez pas l’envie d’abandonner : admettez simplement qu’elle existe, qu’elle est normale, et laissez-la passer à travers vous, sans la combattre ni la refouler. Laissez-la, simplement, vivre et s’en aller
Les ténèbres de la nuit ont cependant cet étrange pouvoir d’attiser l’imagination et de faire naître des craintes que le soleil n’aurait jamais permises